Description
“Les Nouveaux Chiens de garde”
En 1932, Paul Nizan publiait Les Chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en gardiens de l’ordre établi.
Aujourd’hui, les chiens de garde, ce sont ces journalistes, éditorialistes et expert·es médiatiques devenu·es évangélistes du marché et gardien·nes de l’ordre social. Sur le mode sardonique, Les Nouveaux chiens de garde dressent l’état des lieux d’une presse volontiers oublieuse des valeurs de pluralisme, d’indépendance et d’objectivité qu’elle prétend incarner. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d’une information pervertie en marchandise.
En effet, aujourd’hui, les médias se proclament à « CONTRE-POUVOIR ». Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations prémâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur.
Sur le mode sardonique, “Les Nouveaux Chiens de garde” dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d’une information produite par des grands groupes industriels du CAC 40 et pervertie en marchandise. En effet, lorsque l’information est produite par les grands groupes industriels du CAC 40, la presse peut-elle encore jouer un rôle de contre-pouvoir démocratique ?
Le film pointe la menace croissante d’une information pervertie, et dénonce la collusion entre les élites politiques, médiatiques et financières, en prenant pour exemple le Club du Siècle.
Le film est construit sur de nombreux extraits d’émissions de télévision ou de radio, des animations infographiques et des analyses par le journaliste de France 3 Michel Naudy, les économistes Jean Gadrey et Frédéric Lordon, Henri Maler animateur d’Acrimed et le sociologue François Denord.
Bon à savoir
Bonus: teasers du film, biographies des réalisateurs, galerie photos, bande-annonce du film + inclus dans le boîtier DVD “La carte du Parti de la Presse et de l’Argent” ainsi que plusieurs articles sur la critique des médias.