Description
Au-delà des élections, des hommes et des femmes, des jeunes et des sansvoix, s’investissent au quotidien pour imaginer et construire le « vivre ensemble » : dans leur quartier, leur école, leurs institutions. Parce que la démocratie et la politique, ce n’est pas seulement cocher une case sur un scrutin. C’est participer – ou parfois résister – aux décisions. A son échelle, avec ses moyens. C’est passer de l’individuel au collectif. Une question d’éducation. Un enjeu environnemental.

Ce dossier proposera plusieurs activités.

1) Matière à réflexion : Réinvestir l’espace public

Acteurs de terrain et institutionnels échangent leur vision de la participation citoyenne, de l’engagement, de la “politique” au sens premier du terme: l’organisation de la cité.

2) Cinq expériences sont proposées :

a) Peut-on parler de « politique », voire même en faire?

L’éducation à l’environnement ne doit pas se cantonner à prescrire des comportements de « bonne » consommation individuelle, mais a aussi pour mission de permettre à chacun de pouvoir faire ses choix sur l’organisation de société Sans manipuler !

b) Ils témoignent: « engagez-vous » qu’ils disaient

Christophe Bastin, ancien délégué d’élèves et étudiant-représentant. Anne Bocquet, jeune belge aux Nations-Unies. Alexandre Seron, engagée tant dans des actions citoyennes locales qu’au sein de la société civile internationale. Robson Aguiar de Oliveira, militant du Mouvement des Sans-Terre, au Brésil.

c) Démocratie à l’école: l’utopie mise à l’épreuve du réel

Imaginez une école où élèves et professeurs sont à égalité dans l’exercice du pouvoir. Où ils gèrent ensemble l’établissement au quotidien, des comptes à la cantine. Vous êtes invité à Limerlé, à “Pédagogie nomade”, une vraie école, en recherche de démocratie. Survol.

d) Quartier en dialogue

Dans un quartier anderlechtois, habitant·es, propriétaires, commerçants et associations observent sous un angle nouveau leurs rues, trottoirs et places. Aux côtés des pouvoirs publics et services communaux, ils·elles dressent le diagnostic de l’espace public et entrent en dialogue, afin de déterminer si les choix d’investissement envisagés par la commune correspondent bien aux priorités des acteurs du quartier.

e) Les jeunes votent pour l’environnement

Des jeunes sur les bancs du Parlement, défendent leurs idées, votent des motions décident elles·eux-mêmes d’actions à mener en faveur de l’environnement.

3) Activité

Environnement et Politique : contact

Sensibiliser les élèves à la gestion démocratique de la vie en société

4) Outils

Sélection d’outils pédagogiques et informatifs.

5) Adresses utiles

Sélection d’associations et institutions.

Le but de ce dossier est d’éduquer, mais pas seulement…
Invitons ainsi les citoyen·nes de tous bords à participer et à s’engager. Pas seulement parce que par là-même nous les sensibiliserons. Mais également parce que cela aura un effet, aussi menu et lent soit-il, sur la vie collective. Car ce ne doit pas être un jeu de dupes : pour la majorité, l’investissement dans un processus participatif ne vaut réellement que s’il débouche sur un effet concret. Certes, en entrant dans un processus participatif, en s’engageant, chacun développe son autonomie, sa créativité, sa patience, son regard critique, sa capacité d’écoute, prend des responsabilités, comprend nos institutions… Tout ça est d’une importance vitale. Mais si la participation n’est qu’« éducative », elle risque de se transformer en machine à décevoir. Que l’on soit élu·e, animateur·rice ou citoyens·nes, nous avons évidemment des objectifs différents : (re)créer du lien social, passer du rejet à l’adhésion, faire contre-pouvoir, défendre les intérêts de son groupe, se réapproprier l’espace public, éduquer à… Les clarifier et les relier, au préalable, représente déjà un beau défi éducatif.

Disponibilité: Dans les centres de prêts
https://www.symbioses.be/pdf/82/Sy-82.pdf